HomeDiversLes Joëlettes Sokorritzaileak sur les pentes de la randonnée Makea Oinez

Les Joëlettes Sokorritzaileak sur les pentes de la randonnée Makea Oinez

Petit retour sur la Makea Oinez, une randonnée devenue incontournable en octobre au Pays Basque qui nous emmène sur les sommets du Baigura et de l’Ursuia. L’organisation nous avait contacté cet été, car tous les ans ils offrent 1 euro par dossard à une association. Et cette année nous avons eu la change d’être choisi, sans rien demander ! Mais comme recevoir sans donner cela ne nous ressemble pas, nous avons donc décider d’y participer en allant y transpirer.

Différents circuits allant de 13 à 36 km permettent à tous, jeunes et moins jeunes, de trouver son bonheur. Nous avons donc opté pour le 18 km avec un dénivelé de 850m (oui nous sommes un peu partisans du moindre effort) et la suite nous confortera dans ce choix judicieux, même si le parcours faisait plutôt 20km !

Trois Joëlettes de l’association présentes

Notre Joëlette nous a été offerte cet été, mais pour la première fois, en ce 1er octobre, 3 Joëlettes de l’association sont dans les starting-blocks pour cette sortie. Les deux autres Joëlettes nous ont été prêté par l’association l’autruche sur un fils de soie. Il faut quand même souligner que la moitié des pottoks n’avaient jamais fait de Joëlette et n’étaient pas adhérents de l’association. Mais c’est le but, faire découvrir cet échange, à un maximum de personnes. Suite à un « appel » sur les réseaux, ils ont répondu présent et ont tous apprécié.

Qui dit Joëlette, dit pilote

Nos trois pilotes du jour, et pas des moindres : Marion, Rémi ainsi que Jean-Claude, sont motivés comme jamais. On sent tout de même une certaine appréhension, car pour tous les trois il s’agit de leur baptême de feu avec Sokorritzaileak. Respirez, tout va bien se passer !

Autour de nos trois stars du jour, nous ne sommes pas moins de 37 tracteurs, pousseurs ou pottoks, appelez nous comme vous le souhaitez. Même si peu d’entre nous se connaissaient, vu le nombre de nouveaux, la glace fut vite rompue. Car ce qui se passe autour d’une Joëlette est particulier, difficilement explicable, et même indescriptible. Elle est fédératrice et fait tomber toutes les barrières pour des moments magiques, hors du commun.

Souffrir ensemble, ça crée et ça renforce des liens.

Car n’allez surtout pas vous imaginer qu’une randonnée en Joëlette est une chose aisée. Si certains l’ont cru, ils ont rapidement déchanté. Le départ était très joyeux, festif, bruyant. On se chambre, on s’éclate, on pousse la chansonnette on rit et ou sourit.

Quand soudain un premier mur se dresse devant nous, les souffles deviennent courts, les visages se crispent, un silence quasi religieux s’installe. On entendrait presque résonner la marche funèbre. Mais sous les encouragements de nos valeureux pilotes, nous franchirons ce mur ainsi que tous ceux qui suivront. Bien entendu je vous passe les secousses, les dérapages incontrôlés qui sont inhérents à la joëlette, mais qui font aussi tout son charme. Pendant plus de 5 heures, nous avons pu profiter et faire profiter à nos supers pilotes de magnifiques panoramas.

Une organisation au top

Nous tenons à souligner l’extrême gentillesse des nombreux bénévoles qui, à chaque ravito, étaient aux petits soins pour nous, exauçant (presque) tous nos vœux. Mention particulière pour le dernier avec leur ravito vraiment très spécial ! C’est ainsi que nous avons appris que l’une de nos pilotes, dont nous tairons le nom, était addict à un célèbre breuvage jaune.

Nous sommes arrivés à Macaye aux alentours de 15h sous une salve d’applaudissements. On se retourne, peut-être y a-t-il un groupe de rock-stars de passage incognito sur Macaye ? Que nenni !!! Toute cette foule en délire est là pour nous accueillir et cela réchaufferait même le plus insensible des cœurs.

la rando c’est bien mais le reste aussi

La fête s’est ensuite poursuivie, car à Sokorritzaileak, bien que nous ne soyons pas des alcoolos, nous ne refusons jamais deux ou trois mojitos. Les mojitos c’était juste pour la rime, on boit de tout, avec modération bien entendu, ou pas !

Alors oui, nous n’allons pas travestir la réalité, on en a bavé, avec la chaleur notamment. Mais la souffrance (toujours temporaire) est dérisoire au regard des étincelles dans les yeux de nos trois pilotes. Ils nous apportent bien plus que ce que l’on peut leur apporter durant quelques heures.

Milesker

Merci à vous trois de nous avoir fait confiance, ce fut un réel bonheur de passer cette demi journée à vos côtés. Merci aux 37 participants pour votre énergie, votre implication et votre bonne humeur. Enfin, merci à Makea Oinez de nous avoir permis de vivre la randonnée différemment.

C’est tout pour aujourd’hui, prenez soin de vous .

Joanna

 

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